Quels sont les 3 indicateurs Supply Chain à absolument suivre en 2022 ?

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27 août 2022

Depuis deux ans, nos habitudes de consommation ont profondément changé. L’une des conséquences majeures de ces changements est l’explosion du volume de transport de marchandise.

Les impacts de cette situation n’ont pas tardé à se faire ressentir sur l’ensemble de la Supply Chain et les acteurs du secteur ont dû faire face à de nombreuses variations, imprévus et pics d’activité.

Un enseignement paraît important : il est plus que jamais capital d’être en mesure de monitorer avec efficacité l’activité, reflet du bon fonctionnement de la chaîne logistique.

Parmi les priorités à venir, nous explorons trois indicateurs supply chain clés à suivre en 2022. Les propositions faites dans cet article ne se veulent pas exhaustives, mais reflètent bien les thèmes les plus souvent abordés par nos interlocuteurs !

Comment réduire son empreinte carbone ?
Comment prévoir la rotation du personnel et des stocks ?
Comment maîtriser ses dépenses en contrôlant mieux les factures de transport de marchandise ?

Alors, quels sont les 3 indicateurs supply chain à suivre absolument en 2022 ?

1. Comment mesurer son empreinte carbone ?

Nombreuses sont les entreprises qui ont pour but de se mettre au vert !

Les enjeux environnementaux et la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) n’ont jamais été un sujet aussi “chaud” pour la chaîne d’approvisionnement.

La combinaison entre l’activité de transport et la durabilité n’est plus une idéologie, elle devient réelle et impérative.

Les habitudes des consommateurs sont encore en mutation et l’impact que cela peut avoir sur l’environnement provoque une adoption progressive, mais nécessaire, de modes de fonctionnement plus responsables.

Naturellement cela implique que les entreprises prennent des mesures concrètes pour abonder dans ce sens, et surtout, qu’elles soient capables de mesurer ces efforts !

En 2019, l’ADEME a signalé que le fret urbain représentait à lui seul 30% des gaz à effet de serre dans les villes françaises, un pourcentage encore en croissance…

Il est donc évident qu’établir des bonnes pratiques RSE et être en mesure de les communiquer n’est plus qu’un simple facteur déterminant pour l’image de marque.

Certains changements dans les processus sont devenus des sujets prioritaires :

Les méthodes de transport ou d’expédition
Minimiser les déchets et les emballages
Minimiser les étapes de production et d’approvisionnement
Recycler les produits en fin de vie

Cependant, pour mesurer ces actions et établir un contrôle continu, il faut être capable de mettre en place une dynamique de collecte des données.

Nombreuses sont les entreprises qui ont pour but de se mettre au vert !

Les enjeux environnementaux et la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) n’ont jamais été un sujet aussi “chaud” pour la chaîne d’approvisionnement.

La combinaison entre l’activité de transport et la durabilité n’est plus une idéologie, elle devient réelle et impérative.

Les habitudes des consommateurs sont encore en mutation et l’impact que cela peut avoir sur l’environnement provoque une adoption progressive, mais nécessaire de modes de fonctionnement plus responsables.

Naturellement, cela implique que les entreprises prennent des mesures concrètes pour abonder dans ce sens, et surtout, qu’elles soient capables de mesurer ces efforts !

En 2019, l’ADEME a signalé que le fret urbain représentait à lui seul 30% des gaz à effet de serre dans les villes françaises, un pourcentage encore en croissance…

Il est donc évident qu’établir des bonnes pratiques RSE et être en mesure de les communiquer va désormais au-delà de l’image de marque.

Certains changements dans les processus sont devenus des sujets prioritaires :

Les méthodes de transport ou d’expédition
Minimiser les déchets et les emballages
Minimiser les étapes de production et d’approvisionnement
Recycler les produits en fin de vie

Cependant, pour mesurer ces actions et établir un contrôle continu, il faut être capable de mettre en place une dynamique de collecte des données.

Un mot Sarah Barnes-Humphrey (letstalksupplychain.com) sur Twitter, qui nous pose une question pour aller plus loin qu’une simple mesure d’indicateur :

Transportation, can you produce closer to your consumers? This will also go hand on hand with discussion or which supply chain risks you are willing to take
— Sarah Barnes-Humphrey 🎙Supply Chain Leader (@bevictoryus) November 18, 2021

2 : Comment mesurer et prévoir la rotation du personnel ?

Les volumes d’activité dans la Supply Chain peuvent varier fortement d’une période à l’autre. Le nombre de commandes et de livraisons fluctue en permanence, mais aussi le nombre d’imprévus !

Conséquence directe de ces fluctuations imprévues : l’estimation du nombre de personnes (ETP) nécessaires dans l’entrepôt lors des prochains jours. En effet, les ressources disponibles ont des conséquences directes sur la capacité des sites à faire face à la demande.

Ce facteur peut paraître anodin, mais malheureusement, les coûts liés à une mauvaise estimation du besoin de main d’œuvre peuvent avoir un impact énorme sur le coût total de l’approvisionnement et sur la qualité de service.

Cependant, les entreprises ont d’énormes difficultés à prévoir avec précision le besoin d’ETP nécessaires au bon fonctionnement de l’approvisionnement, notamment en phase amont (picking et constitution de palettes).

Bien que les événements majeurs comme le Black Friday ou Noël soient généralement bien anticipés, il reste important d’être capable de mesurer en continu s’il y a trop ou pas assez de ressources pour assurer un fonctionnement optimal.

Si trop d’ETP a été engagé face à une demande faible, l’entreprise peut subir, un coût opérationnel qui sort des standards de la société
Si trop peu de personnel est affecté lors d’un pic d’activité, c’est toute la chaîne d’approvisionnement qui est impactée

Maintenant, en plus de garder un œil attentif sur le taux d’occupation adéquat de manière proactive, des modèles de prévision permettent d’estimer le coût par colis de la masse salariale.

En établissant le ratio quotidien entre le nombre de colis envoyés et les coûts d’ETP, il possible de dégager des tendances intéressantes dans une période propice aux pics d’activités rapides.

3 : Comment suivre sa facturation transporteur ?

Même 100% digitalisées, les opérations de transport restent à analyser car elles représentent souvent le principal poste de charges externes d’une entreprise, et le contrôle de leurs coûts devient une priorité.

Aujourd’hui, la plupart des factures sont éditées électroniquement, cependant cela ne change rien au fait que les erreurs de facturation restent très courantes, même si elles sont involontaires, plus de 20% des factures de transport comportent des erreurs.

Des pertes de revenus sont possibles sur la facturation de transport où la complexité des grilles tarifaires et la difficulté à réconcilier les informations, rendent un contrôle exhaustif très difficile à mettre en œuvre.

Erreur de prix, doublons, différence de poids des colis, erreur sur le regroupement ou le multi-colis, de nombreuses erreurs se glissent dans la facturation mensuelle des activités de transports.

Elles représentent un coût considérable : de 2% à 10% des frais totaux en moyenne.

Deux solutions pour vérifier si les factures de transport comprennent ou non des erreurs :

Analyser manuellement dans Excel les envois de colis ou palettes ligne par ligne
Utiliser une solution de contrôle des factures automatisé

Dans les deux cas, il est possible de vérifier la bonne tarification sur les factures.

Cependant, une solution “maison” est souvent lourde en maintenance et prend du temps à mettre en place. Elle peut laisser passer des erreurs, reste difficile à mettre à jour et surtout, nécessite la mobilisation de ressources internes.

Une solution de contrôle automatisé des factures de transport est la clé pour un contrôle efficace et rapide des factures et cela permet également de faire un suivi exhaustif de l’activité.

Les entreprises ayant déjà adopté ce type de technologie, ont pu bénéficier de :

Diminution drastique des temps de contrôle
Réduction des coûts de traitement
Génération de gains de productivité
Suppression des intérêts de retard

Des solutions dédiées à la simplification de cette tâche existent déjà (comme notre DataFret !), et ne sont pas à confondre avec des modules intégrés aux TMS, qui proposent un service de pré facturation ou de contrôle de conformité, mais qui généralement ne comparent pas les données extraites de l’ERP ou du WMS avec les données des factures de transport reçues.

Comment calculer l’exactitude de la facture de transport ?

La bonne solution pour s’assurer de détecter 100% des anomalies de facturation est d’analyser le volume de marchandises qui sort de l’entrepôt et de recalculer, en fonction des grilles tarifaires fournies par le transporteur, le prix que les entreprises sont censées payer, puis de le comparer aux informations finales contenues sur la facture.

Finalement, adopter des solutions d’automatisation et être capable de les monitorer avec précision serait une des clés pour une meilleure gestion de l’activité en supply chain ?

Afin de maintenir une activité pérenne, les entreprises industrielles et e-commerce investissent dans l’automatisation des tâches. Cela leur permet de se concentrer sur des tâches d’analyses à plus forte valeur ajoutée, afin de rester compétitives.

En 2022, analyser les données remontées par les applications grâce aux indicateurs supply chain clés pertinents semble indispensable et apporte aux entreprises une simplification leurs processus opérationnels tout en gagnant du temps et en réalisant des économies.

Sources : https://bit.ly/3EjYktn